Nous avons entamé notre descente vers le sud. Nous traversons des déserts, encore des déserts… Buissons secs, cactus et poussière sur des kilomètres carrés… Nous roulons pendant des heures, sur des routes rectilignes qui se perdent à l’horizon et ne croisons pas âme qui vive, hormis quelques renards gris… Sur les bas côtés, quelques carcasses de chevaux arrivés à bout de souffle se décomposent…
Les distances de ce pays sont tout simplement démesurées. Nous commençons à nous demander si nous serons capables d’aller jusqu’à l’extrême sud du continent…
Marine, tu as un vrai talent d’écriture ! quel plaisir de te lire.
Faut pas avoir d’une quelconque panne hein ? parce que là, on a vraiment l’impression d’être seuls au monde…