Quebradas

Chaque jour nous restons pantois devant des paysages tous plus magnifiques les uns que les autres…

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Vianney souffle sa première bougie

Manèges, coups de téléphone aux papis et mamies, gâteau, bonbons et crêpes, voilà de quoi célébrer comme il se doit le plus important des anniversaires : le tout premier de notre petit Viannou !!!!

L’année dernière, notre gros bébé de 4,5kg pointait sa petite tête aux cheveux d’ébène…

…et le voilà maintenant avec sa frimousse blondinette qui fait craquer toutes les mamas latino-américaines que l’on croise !

Un sourire qui ne le quitte jamais et une adaptabilité à toute épreuve. Nous l’emmenons au bout du monde, bousculons toutes ses habitudes, jamais il ne se plaint, jamais il ne chouine… Il mange froid tous ses petits pots sans jamais hausser la voix et s’endort immédiatement comme un bien heureux dès que nous l’emmitouflons dans son duvet, même lorsque la température n’est guère au dessus de zéro…

Un bébé en or !!!

Nouveau pays, nouvelles habitudes

Pourquoi, deux pays avec 5150 km de frontières communes ont-ils si peu de choses en commun ? Monnaie, prises électriques, produits alimentaires, embout GPL (pour notre gazinière)… rien n’est compatible ! et rien ne semble vouloir l’être.

Il n’y aurait pas comme une petite inimitié entre ces deux là ?

Roooh mais désormais quels yaourts vont-ils être aussi crémeux que les SOPROLE à la crème ???

Pas doués mais chanceux

Bon et bien, Dudu et Dudule continuent leur périple…

Nous quittons donc San Pedro de Atacama, tout heureux de passer en Argentine. La route est magnifique comme d’habitude…

Nous arrivons à la nuit tombante au poste frontière, tout sourire, pour nous entendre dire par le douanier : « falta un documento, no pueden pasar, hay que regresar a Chile para buscar el formulario ». Rien de bien grave pourrait-on se dire… si cette fameuse douane chilienne n’était pas à 165km de là, avec un col de 4855m d’altitude à franchir ! Le temps d’écouter 8 fois Anne Sylvestre…

Nous demander de faire un aller-retour avec notre Ferrari pour retourner chercher le fameux document, c’est comme d’annoncer à un papi de 75 ans arrivé en haut du col du Tourmalet en vélo : « Eh papi t’as oublié ton dossard, tu redescends et tu nous le ramène au plus vite !!!! ».

Hé de gu !! C’était bien la peine de se casser la tête à réunir tous les documents nécessaires au passage de la frontière pour oublier de déclarer le véhicule à la douane en quittant le Chili !!!!!!

Et pour couronner le tout – vous allez rire – nous sommes à ce fameux poste frontière, perdus au milieu des montagnes à 4200m… le réservoir à sec une nouvelle fois !!!!!

Bref nous voilà bien ennuyés. Mais si nous ne sommes pas dégourdis, en revanche nous sommes chanceux ! Et puis dans cette partie du monde, la beauté des paysages n’a d’égale que la gentillesse des gens.

Le Chef douanier, Sergent Garcia en personne, nous propose donc de passer la nuit à la pompe à essence qui jouxte le poste d’immigration (et oui, parce qu’il y en a une juste là. Merci bonne étoile !!), nous fait promettre de ne pas nous échapper et de revenir à 8h30 pétante le lendemain matin. Pendant ce temps, il va envoyer un mail à San Pedro pour voir ce qu’ils acceptent de faire.

Et voilà, au petit matin, après une nuit bien fraiche, nous voilà habilités à entrer en Argentine !!!!!!!

Argentina nous voilààààààà !!!!!!

Terres volcaniques…

Dans cette région désertique, à peine le soleil caché, la température chute à vitesse vertigineuse. A 3800 mètres d’altitude, sur les chemins poussiéreux qui mènent au Tatio, la nuit est un peu trop fraiche pour ouvrir le toit-tente ; pour la première fois nous dormons tous les 5 biens serrés les uns contre les autres à l’intérieur de notre camion-refuge. Le lendemain nous grimpons jusqu’à 4300 mètres pour observer les geysers du Tatio. Tout autour, des volcans, des fumeroles, des coulées de soufre, des vasques d’eau bouillonnante, des vigognes, des petits renards… et des paysages à couper le souffle.

Nous nous baignons dans une eau qui sort de terre brûlante…

Un bain à 4300 mètres d’altitude tout de même… A la sortie, il faut faire vite !!!

Sur le chemin de cette belle journée, nous rencontrons une petite famille grenobloise, Emanuel, Latifa, Nadia et Inès, qui nous offrira plus tard une bonne douche chaude dans sa chambre d’hôtel. Un plaisir simple drôlement apprécié. Merci encore !

La vie en rose…

Alika, du haut de ses 2 ans, apprend les couleurs. En véritable petite fille, elle n’en reconnait qu’une…

Elle aime porter son pyjama ROSE, tenir son petit sac ROSE, manger des yaourts ROSES, est la plus heureuses d’aller observer les flamants ROSES… Mais quand elle en arrive à appeler les policiers chiliens les « carabineROSES », devons-nous nous inquiéter ?